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Blog ont été écrits par « Momo » du blog québécois « centpapier». Ils ne sont reproduits ici que du
fait des problèmes techniques d’accès
Malgré ses déclarations, l’homme se prend toujours pour le nouveau
Coluche, et décide encore une fois de se présenter aux élections
présidentielles. Coupé des réalités, il ira droit vers une nouvelle
désillusion, en constatant qu’une carrière politique ne se fabrique pas
avec des opinions changeant toutes les semaines, mais avec un électorat
qui vous suit d’année en année. Le voilà malgré tout un jour à saluer
Bové, puis déclarer son estime pour les chasseurs, alors que quelque
temps auparavant il avait formulé tout son mépris pour les deux.
Commence aussi pour lui une longue suite de procès perdus, qu’il avait
juridiquement fait repousser en utilisant toutes les ressources légales
que lui offrait la démocratie, sur laquelle il commence à porter un
jugement péjoratif, en travaillant une victimisation régulière à propos
de sa propre personne. A peine si on a le temps de remarquer que son
entourage s’est soit fortement droitisé, soit rassemble de plus en plus
une faune d’individus plutôt troubles, n’ayant aucune direction
politique précise. Dieudonné, à leur instar, commence alors à naviguer à
vue politiquement, affirmant tout et son contraire d’un jour à l’autre,
à lasser des médias pourtant toujours aussi avides de répercuter ses
bons comme ses mauvais mots. Dieudonné est déjà devenu un phénomène de
foire, en politique. Le voilà à encenser Chavez, maintenant… suivant
ainsi les propos de son mentor, qualifié de « comique troupier » par un
proche de Marine le Pen !
Dieudonné découvre le cul des vaches
Prêt à tout pour des voix ?
Ce jour-là, autre découverte, qui n’a rien de rurale : « Dieudonné adore le terroir. Il s’enthousiasme pour ce « très beau rendez-vous où la France se retrouve. La France des villes et celle des campagnes ». Il est venu pour « écouter et comprendre ». Et reviendra l’an prochain, promis, « avec des propositions ». Marc Robert, son directeur de campagne, confie que « Dieudo » est « très largement d’accord » avec le discours sur la ruralité de Jean Saint-Josse, fondateur de Chasse, pêche, nature et tradition (CPNT) : « On va prendre contact avec lui. Nous, on ne veut rien avoir à faire avec la clique des bobos écolos antichasse. » Dieudonné-CPNT ? ?L’alliance paraît surréaliste. Elle prend plus de sens quand Marc Robert explique qu’il ira recueillir les 500 signatures favorables à son candidat « dans les petites communes dont les élus sont encore indépendants du système politique ». Ce qu’on ne sait pas, ou ce que veut ignorer Marc Robert, c’est que Dieudonné a déjà tenu un autre discours à propos des chasseurs. Invité chez Ardisson en 1998, il avait vu son intervention coupé au montage (Ardisson charcute dans des dimensions assez colossales !). Libération avait rappelé pourquoi : » Il y a quelques semaines, il participe à l’émission Tout le monde en parle, de Thierry Ardisson. A la diffusion, il n’y est plus, coupé au montage. « J’ai dit que la chasse est un sport qui consiste à se promener tous les dimanches déguisé en milice serbe. ça a dû déplaire. » L’homme au double langage parfait constant trace ainsi sa route dans les médias. Un jour vert, un jour… brun. « A l’évidence, Dieudonné pourra aussi compter sur quelques soutiens outre-mer » poursuit Robert. « Plusieurs exposants des Antilles l’ont traité en héros. « Tu défends la mémoire de notre peuple, tu dois continuer le combat, c’est important », lui a lancé le représentant de la maison d’édition martiniquaise Désormeaux. Un bel après-midi, décidément, pour celui qui prétend « libérer notre nation de la mainmise de lobbies ». On vient aussi, ce jour-là de découvrir en effet qui est son directeur de campagne : c’est Marc Robert, celui qui propose de se rapprocher des chasseurs, à un candidat taxé quelques mois auparavant d’écologiste, qui ne s’appelle pas ainsi, mais Marc George. Pourquoi avoir changé de nom, voilà qui est intéressant à savoir. Sous le nom de Robert, en tout cas, il anime alors un obscur « Cercle République Sociale (appellation à consonance néo-fasciste évidente, faisant clairemement référence à la République Sociale Italienne – ou République de Salo – de Mussolini).
La saison des procès perdus est ouverte
Son étrange directeur de campagne
Un converti de circonstance
Des liens évidents avec les extrêmes
Celui qui va diriger la campagne politique de l’artiste est à mille lieues de la gauche ou des écolos. Chez « Medialibre », Marc Robert/George (ici en photo en visite en Syrie) réunira du beau linge d’extrême droite en intriguant brouilleur de piste, en faisant rédiger une grande partie du contenu par Jacques Borde, (ici en photo à droite sur la chaîne iranienne IRIB) un homme encore plus difficile à suivre, et un vrai collectionneur de pseudonymes (il a signé des textes François-Xavier Massa, Harb al-Amin, Charlotte Sawyer, Aurora Uzas, etc.) et surtout ex-militant d’Ordre Nouveau. En 1993, sous le nom de François-Xavier Massa, il était déjà le rédateur en chef de Patrie et liberté, le journal de « l’Alliance Populaire », groupuscule fondé par Jean-François Touzé, ancien ami de Jean-Pierre Stirbois,. devenu plus tard le PNR , parti « nationaliste, social et catholique ».
L’influence principale d’un Soral
Un méli-mélo politique
Chez Soral, on a fait le grand tour, en passant directement de l’extrême gauche à l’extrême droite, ce qui lui permet de parler comme son ombre Dieudonné aussi bien de Chavez, de Marx et dans la foulée des pires négationnistes qui ne souhaitent que le retour sur terre d’Hitler comme le nouveau messie. C’est fort bien analysé ici, ce côté « révolutionnaire » de son propos : « notons que cette tendance à la récupération de tout et n’importe quoi va au-delà du seul Alain Soral : c’est une véritable mode à l’extrême-droite depuis quelques temps. Presque tous se disent maintenant « révolutionnaires » (en période de crise économique, ça passe mieux que « contre-révolutionnaires » ou « royalistes »… mais il s’agit de « révolutionnaires » bien particuliers : des « révolutionnaires » qui sont anticommunistes primaires, qui soutiennent les contre-réformes du gouvernement et qui agressent les grévistes). Et pendant que certains fachos se réclament de Che Guevara, d’autres découvrent les situationnistes… Des identitaires se prétendent même « enfants de la Commune et du 6 février 1934 ». Comme s’il était possible d’établir une filiation entre le premier gouvernement prolétarien de l’Histoire et une tentative de coup d’Etat fasciste ! Cela étant dit, le 6 février 34, on leur le laisse et on confirme : ils en sont bien les héritiers ! »
Et sa difficile compréhension chez les frontistes
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a beaucoup d’eau dans peu de gaz au FN. Entre les gollnischiens soutenus par Marc George (est-ce bien le même souvent cité comme ayant eu une condamnation en 1995 pour blessure par balle d’un jeune homme ?) et les marinistes, ça se frotte sec depuis l’apparition au milieu du ring de Marine, qui a renvoyé plusieurs soutiens du père dans les cordes. Aidée par certains proches, tel Steeve Briois, qui avait mené la campagne de Marine le Pen à Hénin Beaumont, et qui résume ici avec toute la classe habituelle du FN ce qu’il pense sincèrement de Soral et de Georges : « En politique, la déception est souvent de mise. C’est le cas avec Alain Soral qui ne respecte pas la fraternité militante ni le travail des autres. Ce bobo parisien, qui s’autoproclame « intellectuel dissident » avec la modestie des montgolfières, vient de publier une puissante daube dans laquelle il s’en prend à Marine et, entre autres, à la campagne municipale d’Hénin-Beaumont. Monsieur Soral est parfait en inspecteur des travaux finis et je ne comprends pas pourquoi il ne réserve pas ses conseils à son factotum Marc Georges qui a dirigé la campagne municipale de Nice avec un puissant 4% à la clef. Lors de la campagne présidentielle, il expliquait que les banlieues allaient voter Le Pen en masse, on allait voir ce qu’on allait voir et on a vu ! « (C’était donc cela que recherchait Jean-Marie, et ce que donc lui avait promis Soral !!! On comprend mieux l’analyse faite sur le fameux « vote musulman » espéré par Le Pen !!!) « Monsieur Soral est venu une après-midi à Hénin-Beaumont entre les deux tours des législatives pour passer à la télévision et se faire mousser après le bon score du premier tour. Ce militant de salon, toujours à la recherche du bon mot provocateur pour faire parler de lui, ne connaît absolument pas le terrain. Le PCF n’a jamais fait de bons scores à Hénin contrairement à ce qu’il pense et notre campagne contre le fiscalisme a porté ses fruits. Nous avons gagnés plus de 500 électeurs par rapport au premier tour des législatives notamment dans les quartiers où les ménages moyens subissent de plein fouet une hausse des impôts qui les privent d’un pouvoir d’achat déjà réduit. La critique est facile, l’art est difficile. J’attends que monsieur Soral se présente aux élections pour juger ses performances. Si elles sont aussi puissantes que celles qui l’a développées chez FOG (voir vidéo ci-dessous - dans laquelle il se ridiculisait en parlant de voter Le Pen « parce que c’est interdit » que l’on c’est mis d’accord là-dessus avec Dieudonné » et « que c’est un acte punk ») permettez d’émettre des réserves. Sauf à le prendre au second degré et à réduire Soral à un comique-troupier. Ce qui peut se faire sans une grande imagination… » Pour une fois, on va même être d’accord avec un membre du FN : « comique troupier » semblant parfaitement bien aller avec la proximité de l’autre, qui sévit toujours sur les planches, lui, hélas.
Malgré ses
déclarations, l’homme se prend toujours pour le nouveau Coluche, et décide
encore une fois de se présenter aux élections présidentielles. Coupé des
réalités, il ira droit vers une nouvelle désillusion, en constatant qu’une
carrière politique ne se fabrique pas avec des opinions changeant toutes les
semaines, mais avec un électorat qui vous suit d’année en année. Le voilà
malgré tout un jour à saluer Bové, puis déclarer son estime pour les chasseurs,
alors que quelque temps auparavant il avait formulé tout son mépris pour les
deux. Commence aussi pour lui une longue suite de procès perdus, qu’il avait
juridiquement fait repousser en utilisant toutes les ressources légales que lui
offrait la démocratie, sur laquelle il commence à porter un jugement péjoratif,
en travaillant une victimisation régulière à propos de sa propre personne. A
peine si on a le temps de remarquer que son entourage s’est soit fortement
droitisé, soit rassemble de plus en plus une faune d’individus plutôt troubles,
n’ayant aucune direction politique précise. Dieudonné, à leur instar, commence
alors à naviguer à vue politiquement, affirmant tout et son contraire d’un jour
à l’autre, à lasser des médias pourtant toujours aussi avides de répercuter ses
bons comme ses mauvais mots. Dieudonné est déjà devenu un phénomène de foire,
en politique. Le voilà à encenser Chavez, maintenant… suivant ainsi les propos
de son mentor, qualifié de « comique troupier » par un proche de
Marine le Pen !
Le béret
rouge du comique
Au début de
l’année, voilà Dieudonné qui se compare à… Hugo Chavez ! Sa nouvelle
idole ! C’est ce qu’il dit en tout cas devant les journalistes, invités à
son théâtre de la Main d’or, dans le XIe arrondissement de Paris, où Dieudonné
lit un discours assis à une table. « Dans cette campagne, Dieudo rimera
avec Hugo », a-t-il clamé. Comme son modèle, Dieudonné combat « la
menace néoconservatrice, cette idéologie néolibérale et belliciste, antisociale
et réactionnaire », et ceux qui, en France, l’incarnent : Sarkozy,
qui « prône le démantèlement de l’Etat, le règne absolu du libéralisme, le
communautarisme, la révision du code du travail [...] la modification de la loi
de 1905 sur la laïcité ». Et le PS qui « s’aligne progressivement sur
cette ligne » déclame-t-il avec emphase. La gauche des débuts de
1997 est déjà oubliée, et tout le monde se demande pourquoi choisir cette image
de Chavez. Il expédie vite les formules courantes évoquant vaguement
l’avènement d’une « République nouvelle, qui donne sens et crédibilité
au triptyque Liberté, Egalité, Fraternité », et l’annonce d’un « plan
Marshall pour les classes populaires, en matière d’éducation, d’emploi, de
salaires, de culture et de conscientisation politique ». » et
s’attaque après au « néoconservatisme » qui est désormais son seul
leitmotiv. Selon lui, » l’arme favorite de ce
« néoconservatisme » : « l’accusation
d’antisémitisme ». « Le président Chavez est le dernier à en avoir
fait les frais, à travers un article du journal Libération de monsieur de
Rothschild, qui a délibérément travesti les propos du président
vénézuélien », accuse-t-il« …. relate Libération, plutôt effaré
par la nouvelle posture du bateleur devenu pro-Chavez.
A l’image
d’un Serge Ayoub, qui lui aussi arbore le portrait de Chavez aux côtés de celui
de Poutine ou de Bachar el Assad comme le montre la photo ci-contre (avec Ayoub
et Gilles Dussauge, son bras droit) ! Un Dieudonné qui s’est trouvé un
nouvel ami, autre que ce dernier : l’iranien Mahmoud Ahmadinejad
propulsé lui aussi au rang de modèle à suivre. « Puis, Dieudonné
prend la défense des autorités iraniennes, « très hostiles à l’Etat
d’Israël et à sa politique coloniale et raciste », ce qui « ne
signifie nullement qu’elles soient « antisémites » ». Rappelons
que le président iranien, Ahmadinejad, a qualifié la Shoah de
« mythe ». Et appelé à ce qu’Israël soit rayé de la carte. Selon
Dieudonné, les juifs sont également puissants en France. « Je ne serai
probablement pas invité au prochain dîner du Crif [Conseil représentatif des
institutions juives de France, ndlr], cette organisation sioniste d’extrême
droite, qui convoque chaque année nos dirigeants pour leur communiquer leur
feuille de route », ironise le « comique ». Bref, les juifs
dicteraient la politique du gouvernement. Un bien vieux sketch », écrit
le journal, qui décrit un Dieudonné plus désabusé que vaillant.
L’impression
est qu’il glane ici et là des idées qui peuvent le servir, mais qu’au fond, de
programme autre que la détestation des juifs, il n’en a aucun. L’arrivée des
iraniens dans son propos n’est donc pas vraiment une surprise. Dieudonné depuis
l’année précédente ratisse bien tout ce qui peut être antisémite et
négationniste…. à ses côtés, à la Main d’Or, sur la petite table portant les
micros il y avait Ginette Skandrani comme soutien. Dieudonné affichait
clairement l’orientation qu’il allait donner à sa campagne… Celle du mélange
des genres : sur scène en compagnie d’une négationniste, et sur son
Facebook il arbore un avatar copiant la tête de Che Guevara, icône des jeunes
opposants à tout système, au fil du temps … Une manipulation et une provocation
de plus…
Dieudonné
découvre le cul des vaches
Changement
de décor juste après. Au seuil de l’année 2006, on commence donc à mieux cerner
le personnage. C’est donc sans surprise que l’on apprend qu’il souhaite, pour
la deuxième fois, se présenter à l’élection présidentielle : nulle idée
politique derrière cette tentative, mais concernant le manipulateur de médias
qu’il est devenu, une énième occasion de se servir de sa candidature comme
tribune à ces idées, dont on sait désormais qu’elles se résument à peu de
choses. Cela commence par une… visite au salon de l’Agriculture, où il est reçu
par José Bové, pas plus avare que lui de coups médiatiques. Ce jour-là,
étrangement, on le préférera à LePen : « vendredi après-midi,
au Salon de l’agriculture, l’humoriste Dieudonné a joué, le plus sérieusement
possible, au candidat à l’élection présidentielle. Il a récolté des sourires
bienveillants, des encouragements chaleureux et personne n’a eu le mauvais goût
de l’ennuyer avec des accusations d’antisémitisme. Il a serré des mains,
embrassé des enfants et signé des autographes. Il a même bu un verre avec la
vice-présidente de la FNSEA, Christine Lambert, qui, quelques heures plus tôt,
avait refusé de recevoir Le Pen. Une vraie visite de vrai candidat » note
Libération. » En fait, Bové s’est fait avoir au culot :
« Jugé infréquentable par la plupart des politiques, y compris à la gauche
de la gauche, Dieudonné a même piégé José Bové. « Content de te croiser ! »
lui a lancé le comique, tout sourire, alors qu’il déboulait avec son escorte de
journalistes sur le stand de la Confédération paysanne. « Moi de
même », a bafouillé le leader altermondialiste, pris de court. Pour faire
durer le plaisir et tourner les caméras, les lieutenants de Dieudonné ont
habilement interrogé Bové sur son combat pour une agriculture équitable. Encore
quelques mots en langue de bois sur la nécessité de faire respecter « le
droit » et « la justice » au Proche-Orient, et le tour était joué.
Dieudonné avait démontré qu’il n’était pas le dangereux antisémite dénoncé par
le porte-parole du PS, Julien Dray, après le meurtre d’Ilan Halimi ». Ce
jour-là, note le journal, il n’y a qu’une seule petite voix dissonante : »à
l’exception d’Elodie, jeune lycéenne pour qui Dieudonné nourrit « le
négationnisme », les visiteurs et les exposants du Salon n’ont pas semblé
saisir ce qu’on reproche à l’humoriste ».
Prêt à tout
pour des voix ?
Ce jour-là,
autre découverte, qui n’a rien de rurale : « Dieudonné adore le
terroir. Il s’enthousiasme pour ce « très beau rendez-vous où la France se
retrouve. La France des villes et celle des campagnes ». Il est venu pour
« écouter et comprendre ». Et reviendra l’an prochain, promis,
« avec des propositions ». Marc Robert, son directeur de campagne,
confie que « Dieudo » est « très largement d’accord » avec
le discours sur la ruralité de Jean Saint-Josse, fondateur de Chasse, pêche,
nature et tradition (CPNT) : « On va prendre contact avec lui. Nous,
on ne veut rien avoir à faire avec la clique des bobos écolos
antichasse. » Dieudonné-CPNT ? ?L’alliance paraît surréaliste.
Elle prend plus de sens quand Marc Robert explique qu’il ira recueillir les 500
signatures favorables à son candidat « dans les petites communes dont les
élus sont encore indépendants du système politique ». Ce qu’on ne
sait pas, ou ce que veut ignorer Marc Robert, c’est que Dieudonné a déjà tenu
un autre discours à propos des chasseurs. Invité chez Ardisson en 1998, il
avait vu son intervention coupé au montage (Ardisson charcute dans des
dimensions assez colossales !). Libération avait rappelé pourquoi : »
Il y a quelques semaines, il participe à l’émission Tout le monde en parle, de
Thierry Ardisson. A la diffusion, il n’y est plus, coupé au montage.
« J’ai dit que la chasse est un sport qui consiste à se promener tous les
dimanches déguisé en milice serbe. ça a dû déplaire. » L’homme au
double langage parfait constant trace ainsi sa route dans les médias. Un jour
vert, un jour… brun. « A l’évidence, Dieudonné pourra aussi compter sur
quelques soutiens outre-mer » poursuit Robert.
« Plusieurs exposants des Antilles l’ont traité en héros. « Tu
défends la mémoire de notre peuple, tu dois continuer le combat, c’est
important », lui a lancé le représentant de la maison d’édition
martiniquaise Désormeaux. Un bel après-midi, décidément, pour celui qui prétend
« libérer notre nation de la mainmise de lobbies ». On vient
aussi, ce jour-là de découvrir en effet qui est son directeur de
campagne : c’est Marc Robert, celui qui propose de se rapprocher des
chasseurs, à un candidat taxé quelques mois auparavant d’écologiste, qui ne
s’appelle pas ainsi, mais Marc George. Pourquoi avoir changé de nom, voilà qui
est intéressant à savoir. Sous le nom de Robert, en tout cas, il anime alors un
obscur « Cercle République Sociale (appellation à consonance néo-fasciste
évidente, faisant clairemement référence à la République Sociale Italienne – ou
République de Salo – de Mussolini).
La saison
des procès perdus est ouverte
L’année
démarre mal chez Dieudonné. Le 10 mars mars 2006, Dieudonné perd son procès sur
la traite des noirs, (il est condamné pour incitation à la haine raciale en
ayant comparé les juifs à des négriers). le 13 juin il perd celui
celui entamé par l’animateur Arthur à qui il doit verser 1 500 euros à Arthur
(3000 requis au départ), pour l’avoir accusé de« financer l’armée
israélienne » cette même armée « qui n’hésite pas à tuer
des enfants palestiniens » selon Dieudonné. Arthur avait été visé
car il n’a jamais fait mystère d’être juif, ce qui lui avait valu d’autres
déboires avec un animateur bas du plafond appelé Cauet. Dans le parisien du 3
fevrier 2007, il résumera ainsi ses relations avec Dieudonné et
Cauet : « je ne suis pas fâché avec lui parce qu’il aurait
fallu qu’on soit amis avant. Je ne le connais pas, mais je sais juste qu’il a
dit quelque chose d’inadmissible pour moi. Je suis né au Maroc, je suis
français, je suis juif, j’ai trois cultures. Je suis très
attaché à ma religion. Il a dit quelque chose sur ces trois
cultures que j’ai trouvé inadmissible. Comme j’ai trouvé inadmissibles les
propos de Dieudonné et j’ai été le premier à interdire qu’il
vienne dans mes émissions, moi qui l’ai découvert en 1991. » Visiblement,
Dieudonné n’avait pas digéré de ne pas pouvoir faire sa publicité à l’antenne
d’Arthur ! A la question « votre réussite attise-t-elle les
attaques antisémites ? », ce dernier avait sobrement
répondu : « si j’avais été musulman, il y aurait exactement
le même racisme. Dans le sac de lettres que je reçois tous les jours, il y en a
quelques-unes qui sont antisémites mais, avant tout, c’est de la
jalousie ». En ajoutant cependant à
propos de Dieudonnné : « Dieudonné est un antisémite,
un raciste, ce que j’exècre le plus. Je le hais et j’espère que tout le monde
va le détester comme moi ». C’était au moins dit, et ces deux-là, c’est sûr, ne
partiraient jamais en vacances ensemble.
Son étrange
directeur de campagne
Celui qui
s’occupe de la campagne électorale de l’artiste est un droitiste de première
bourre, pourrant issu au départ de la gauche classique : c’est le
co-fondateur avec Alain Soral d’Egalité et Réconciliation, il a été membre du
Comité Central du Front National est alors le directeur de
« Médialibre » un site d’extrême droite ! Il se déclarera
« judéophobe » en 2012 et décrira sa rencontre avec l’artiste lors
d’un spectacle, Dépot de bilan « , constitué pour une bonne part
de « blagues antisémites », dans une ambiance « parano »,
voire « morbide » comme le dit Bakchich. Le parcours
de « George » est assez significatif en effet : il est resté de
1981 à 1988 au Parti Soclaliste, avant de rejoindre… le Front National lors de
la Guerre du Golfe, en 1991. Adhérent au Front National, de 1990 à
1995, il sera le candidat (malheureux) du FN (en 1995) aux municipales à
Eragny dans le 95. Robert-George est un intriguant de fait, qui se déclare
partisan de Chavez tout en allant faire au même moment les yeux doux au GUD.
Pour Extrêmes, le gars est en effet fort … douteux : « qu’il
avoue son passé frontiste était subtil, lui donnant un certificat de repenti.
Mais lors d’une interview faite par son copain Ahmed Moualek sur « La
banlieue s’exprime », il déclare tout de go que « Le Pen n’est
pas raciste (…) Le vrai raciste, c’est l’axe américano-sioniste » ».
Encore un qui cherche à minimiser le cas LePen, à défaut de minimiser celui de
la Shoah… en novembre 2007, proche de la mouvance de Bruno Gollnisch,
il sera briévement nommé Comité central du Front National, pour s’en
retrouver exclus à peine un an plus tard pour d’obscures raisons (à voir
plus bas comment il était apprécié, qui expliquerait son éjection
rapide) : il passera le reste de son temps à s’en venger, en attaquant
tant qu’il pourra Marine LePen, qui aurait été à l’origine de son éviction (
s’en serait-il pris directement à son compagnon, c’est fort possible !).
Opportuniste
au possible (et donc sans réel cap politique tenu) il s’affichera trois ans
plus tard avec ostentation au divers congrès de l’Union des Organisation
Islamiques de France (UOIF), en compagnie de Dieudonné (et de Soral). Il sera accueilli par
le le président de l’UOIF, Lhaj Thami Breze, qui lui déclarera de
façon assez surprenante que « les persécutés se rencontrent. Ils ne
veulent pas qu’on pratique notre religion, les libertés sont en train de se
rétrécir, les musulmans sont acculés à la clandestinité »… . On l’y
reverra chaque année, comme ici en 2007. En oubliant surtout que le Le
28 mars 2005, sur les ondes de Beur FM, Dieudonné avait tout simplement
souhaité « la dissolution de l’UOIF islamiste » ! Le
comique y déclarera encore en 2009 « je suis persuadé que nous
allons créer une surprise« .
Ce que
n’avaient pas oublié de remarquer de ces collègues extrémistes de droite ou
surout les identitaires, très remontés contre ce genre de rapprochement. Ils
écriront en effet « une démarche peu compréhensible pour des candidats
qui prétendent militer contre le communautarisme ». Ici
on l’entend présenter en bon gaffeur son aliié Gouasmi comme le représentant du
« Hezbollah français » au tout début de
l’interview !!! ... Ce jour-là, en Iran il ira même plus loin
encore en déclarant : « Je rêve de voir émerger demain en France
un authentique Hezbollah français (…) et qui s’allie justement avec les forces
catholiques traditionnelles françaises, par ce qu’il en reste, »
avait-il dit expliquant par la même les étranges apparitions de militants
islamiques lors des manifestations intégristes !!! Le directeur de
campagne de Dieudonné favorable aux intégrismes religieux raillés sur scène par
son champion depuis des années !
Un converti
de circonstance
Après ses
aller-retours en Iran, il se déclarera même converti à l’islamisme (tel un
Garaudy !) sans davantage convaincre, et surtout pas son ancien compagnon
de voyage Ahmed Moualek de la Banlieue S’Exprime. Il avait pourtant écrit un
étrange communiqué qui en avait surpris plus d’un, déclarant que « Marc
George, ancien du PS et du FN était présent à Marseille toute la semaine pour
des entretiens avec des représentants de la communauté musulmane. [Il s’est]
nettement démarqué du FN auquel il [a] reproché son libéralisme anti-national, mais
également son islamophobie rabique telle qu’elle s’est manifestée par les
positions des représentants du FN sur la question de la grande Mosquée de
Marseille » et il se terminait ainsi : « Vive la grande
mosquée de Marseille, vive Marseille, vive la Provence et vive la France. ».
Le positionnement de George et de Soral à ce moment là était facile à
comprendre et très bien expliqué ici dans Politis
« Soral, c’est du vent, les gens ne le connaissent même pas, ils s’en
foutent, estime Hamza Aarabe, militant de quartier montpelliérain du Petit-Bard. C’est un phénomène qui
n’existe que sur Internet, qui s’adresse à des musulmans bourgeois. On ne peut
pas être sur facebook et sur le terrain en même temps. » C’est chez
les étudiants ou les plus politisés que les acteurs associatifs ont observé le
succès de ce discours « courageux et
viril » sur
les Juifs et l’’empire
mondialisé ». « Soral cartonne
chez des gens très bien structurés. Il a trouvé un fond d’antisémitisme chez
les musulmans – attisé par le conflit israélo-palestinien et la confusion
entre antisionisme et antisémitisme –, et il l’exploite à fond. Dans le
contexte actuel de terreur identitaire et assimilationniste, beaucoup de
musulmans se sentent obligés de montrer patte blanche en arborant leur
nationalisme », raconte Abdelaziz Chaambi, animateur de la coordination
contre le racisme et l’islamophobie. »En 2006, l’invasion violent et
guerrière du Liban par israël avait beaucoup servi leurs desseins. Depuis cette
date, ils n’avaient cessé d’entretenir la confusion chez les jeunes entre les
juifs et le sionisme.
Des liens
évidents avec les extrêmes
Celui qui va
diriger la campagne politique de l’artiste est à mille lieues de la gauche ou
des écolos. Chez « Medialibre », Marc Robert/George (ici en photo en
visite en Syrie) réunira du beau linge d’extrême droite en intriguant
brouilleur de piste, en faisant rédiger une grande partie du contenu
par Jacques Borde, (ici en photo à droite sur la chaîne iranienne IRIB) un
homme encore plus difficile à suivre, et un vrai collectionneur de pseudonymes
(il a signé des textes François-Xavier Massa, Harb al-Amin, Charlotte Sawyer,
Aurora Uzas, etc.) et surtout ex-militant d’Ordre Nouveau. En 1993, sous le nom
de François-Xavier Massa, il était déjà le rédateur en chef de Patrie
et liberté, le journal de « l’Alliance Populaire », groupuscule
fondé par Jean-François Touzé, ancien ami de Jean-Pierre
Stirbois,. devenu
plus tard le PNR , parti « nationaliste, social et catholique ».
Un parti
qui dans le n° 16 de sa revue National radical titrait
« Les juifs qui dominent la France » et diffusait le faux
antisémite connu « Les Protocoles des sages de Sion ». Cette
année là, revenu au FN,Touzé dirige la cellule « Idées, image et
communication » de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen de 2007 : trois ans plus tard
il le quitte à nouveau pour fonder un parti pro-américain et
pro-israël, l’inverse de
ce que prône LePen et Dieudonné et le PNR ! George à des amis en
forme de girouettes politiques ! Un PNR opposé à Marine LePen, qui écrit
récemment dans son édito « un grand coup de chapeau à
Mme Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot qui, malgré d’acerbes
critiques, mène le combat que Marine Le Pen, fer-de-lance déclaré du combat
nationaliste, aurait dû instiguer et diriger elle-même« . Le
« plus » inattendu étant l »autre « plume »
de Media Libre qui s’avère plutôt particulière, celle de Jean-Louis
Duvigneau, un converti à l’islam cette fois encore, signant lui sous un
pseudonyme « islamiste », « Tahir de la Nive » , qui
publiera en 2009 « Jihad et polygamie, voies sacrées de
l’Islam »…. A le lire en forum, on peut douter de ses capacités
réelles à
écrire un quelconque ouvrage. Les amis des amis de Dieudonné sont donc
particulièrement étranges, on ne peut que le constater. Bref, des gens qui
baignent dans la contradiction sans que cela ne les inquiète
personnellement ! Un islamiste et un extrémiste de droite ennemis du FN,
ce qui n’empêche « Robert » d’encenser Jean-Marie, par encore devenu
le grand ami de son champion. Allez comprendre à partir de la direction
qu’allait prendre la campagne électorale de 2006 de Dieudonné !!!
L’influence
principale d’un Soral
Tout le
monde a déjà compris en 2006 l’emprise d’un Soral sur l’amuseur public. Le beau
parleur des soirées de Mireille Dumas s’est mué en philosophe de divan politicard,
mélangeant allègrement les systèmes politiques, et surtout commençant à
afficher un conspirationnisme de plus en plus flagrant, comme le notera en
2013 Evelyne Pieiller. »Au cœur de ces
conspirations se tiendraient, liés à l’Amérique rapace, les « Juifs », sinon
errants, du moins par nature étrangers à la nation, et de surcroît portés sur
l’accumulation de capital. La banque est juive, la presse est juive, le
destructeur de l’unité nationale est juif… Soral a pour eux une haine
positivement fascinée. Il les voit partout. Evidemment, il lui est facile de
préférer parler d’antisionisme ou d’opposition à la politique d’Israël. Mais
c’est tout bonnement de l’antisémitisme, et non l’expression d’un soutien au
peuple palestinien ou d’un goût marqué pour la provocation supposée
libératrice. S’il réédite des classiques de l’antisémitisme dans Kontre
Kulture, sa maison d’édition (Edouard Drumont, La France
juive, etc.), c’est par ardente conviction. Aucune ambiguïté ». Il est bien… antisémite !
Et exerce dès 2004 une emprise importante sur le comique, qui manque
sérieusement de repères historiques comme on a pu le voir. Des livres condamnés
le 13 novembre 2013 par le juge des
référés de Bobigny, et qui devront se voir retirer les portions de texte litigieux (opération
fort coûteuse pour un libraire !) « la justice reproche à ces ouvrages les
délits »d’injure envers une groupe de personnes en raison de leur
appartenance à une religion déterminée », de »négation de crime
contre l’humanité » et de »provocation à la haine
raciale ». La maison d’édition et Alain Soral sont également condamnés
à verser, »à titre de provision », 8 000
euros à la Licra, ainsi qu’à payer une partie des frais de
justice. Lors de l’audience le 27 septembre, la Licra avait demandé 20 000
euros de dommages et intérêts par ouvrage » explique Le Monde.
Un méli-mélo
politique
Chez Soral,
on a fait le grand tour, en passant directement de l’extrême gauche à l’extrême
droite, ce qui lui permet de parler comme son ombre Dieudonné aussi bien de
Chavez, de Marx et dans la foulée des pires négationnistes qui ne souhaitent
que le retour sur terre d’Hitler comme le nouveau messie. C’est fort bien analysé ici, ce côté
« révolutionnaire » de son propos : « notons que
cette tendance à la récupération de tout et n’importe quoi va au-delà du seul
Alain Soral : c’est une véritable mode à l’extrême-droite depuis quelques temps.
Presque tous se disent maintenant « révolutionnaires » (en période de
crise économique, ça passe mieux que « contre-révolutionnaires » ou
« royalistes »… mais il s’agit de « révolutionnaires » bien
particuliers : des « révolutionnaires » qui sont anticommunistes
primaires, qui soutiennent les contre-réformes du gouvernement et qui agressent
les grévistes). Et pendant que certains fachos se réclament de Che Guevara,
d’autres découvrent les situationnistes… Des identitaires se prétendent même
« enfants de la Commune et du 6 février 1934 ». Comme s’il était
possible d’établir une filiation entre le premier gouvernement prolétarien de
l’Histoire et une tentative de coup d’Etat fasciste ! Cela étant dit, le 6
février 34, on leur le laisse et on confirme : ils en sont bien les
héritiers ! »
Et sa
difficile compréhension chez les frontistes
Le moins
qu’on puisse dire, c’est qu’il y a beaucoup d’eau dans peu de gaz au FN. Entre
les gollnischiens soutenus par Marc George (est-ce bien le même souvent cité
comme ayant eu une condamnation en 1995 pour blessure par balle d’un jeune
homme ?) et les marinistes, ça se frotte sec depuis l’apparition au milieu
du ring de Marine, qui a renvoyé plusieurs soutiens du père dans les cordes.
Aidée par certains proches, tel Steeve Briois, qui avait mené la campagne de
Marine le Pen à Hénin Beaumont, et qui résume ici avec toute la classe
habituelle du FN ce qu’il pense sincèrement de Soral et de Georges : « En politique, la
déception est souvent de mise. C’est le cas avec Alain Soral qui ne respecte pas la
fraternité militante ni le travail des autres. Ce bobo parisien, qui
s’autoproclame « intellectuel dissident » avec la modestie des
montgolfières, vient de publier une puissante daube dans laquelle il s’en prend
à Marine et, entre autres, à la campagne municipale
d’Hénin-Beaumont. Monsieur Soral est parfait en inspecteur des travaux
finis et je ne comprends pas pourquoi il ne réserve pas ses conseils à son
factotum Marc Georges qui a dirigé la campagne municipale de Nice avec un
puissant 4% à la clef. Lors de la campagne présidentielle, il expliquait que
les banlieues allaient voter Le Pen en masse, on allait voir ce qu’on allait
voir et on a vu ! « (C’était donc cela que recherchait Jean-Marie,
et ce que donc lui avait promis Soral !!! On comprend mieux l’analyse
faite sur le fameux « vote musulman » espéré par Le Pen !!!)
« Monsieur Soral est venu une après-midi à Hénin-Beaumont entre les
deux tours des législatives pour passer à la télévision et se faire mousser
après le bon score du premier tour. Ce militant de salon, toujours à la
recherche du bon mot provocateur pour faire parler de lui, ne connaît
absolument pas le terrain. Le PCF n’a jamais fait de bons scores à Hénin
contrairement à ce qu’il pense et notre campagne contre le fiscalisme a porté
ses fruits. Nous avons gagnés plus de 500 électeurs par rapport au premier tour
des législatives notamment dans les quartiers où les ménages moyens subissent
de plein fouet une hausse des impôts qui les privent d’un pouvoir d’achat déjà
réduit. La critique est facile, l’art est difficile. J’attends que
monsieur Soral se présente aux élections pour juger ses performances. Si elles
sont aussi puissantes que celles qui l’a développées chez FOG (voir vidéo ci-dessous - dans laquelle il se
ridiculisait en parlant de voter Le Pen « parce que c’est
interdit » que l’on c’est mis d’accord là-dessus avec
Dieudonné » et « que c’est un acte punk ») permettez
d’émettre des réserves. Sauf à le prendre au second degré et à réduire Soral à
un comique-troupier. Ce qui peut se faire sans une grande
imagination… » Pour une fois, on va même être d’accord avec un
membre du FN : « comique troupier » semblant
parfaitement bien aller avec la proximité de l’autre, qui sévit toujours sur
les planches, lui, hélas.
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